
Dans la ferme de mon enfance, un après midi d’été de 2010, un projet un peu fou à vu le jour : faire des vieux murs un lieu de convergence où faire germer des projets culturels.
Depuis, sous le toit de la vielle grange, des jeunes - et moins jeunes - gens se sont remontés les manches pour engendrer
le Relais des Pas Sages. Ce lieu est unique et multiple. Il encourage le partage de savoirs, crée des surprises, provoque l’émotion par les rencontres qu'il favorise.
Dans cette ferme en pleine mutation, paysans, artistes et artisans se croisent lors des grands jours, mais aussi quotidiennement. Telle une pépinière d'artistes, l'association accueille des créateurs en résidence à Pellevoisin. Ces temps sont pour eux l'occasion d'imaginer ou de perfectionner leurs derniers projets, qu'ils partageront ensuite avec les Pas Sages. Les sorties de résidence ponctuent l'année du Relais, qui tour à tour organise ou accueille des événements variés... qui sont toujours l'occasion de promouvoir les produits locaux, en se gavant de fromage de chèvre et en s'arrosant de jus de pomme !
Créer des initiatives en milieu rural est un enjeu de taille pour dynamiser les coins de campagne comme l'est celui du Relais. L'association relève le défi en attirant chaque année toujours plus de Pas Sages ! Ses projets pour l'avenir sont à l'heure actuelle la rénovation des bâtiments existants afin d'améliorer toujours la qualité de l'accueil dans ses murs, la préparation du festival estival de juillet, l'accueil de nombreux artistes de différents horizons géographiques et artistiques, la promotion d'une certaine éthique de consommation, et d'autres graines encore qui sont en train de germer... Le Relais ne dort jamais !



comme Mémoire : LA VIE AU GRAND TERRE
" Les campagnes sont partout. Partout autour
des villes. Pourtant, elles font peu parler d’elles, elles sont discrètes. On ne sait plus bien si elles sont proches ou lointaines. On ne sait plus bien
si elles existent vraiment et ce qu’elles sont.
On ne sait pas bien ce qu’elles ont à dire.
Qu’est-ce que la campagne ?
Est-ce qu’on s’y nourrit de choux, de patates
et de tomates du jardin ? Est-ce qu’on y trouve des châtaignes en liberté ? Des bêtes ?
Des sangliers ? Et des lapins ? Les gens là-bas
ils parlent comment ? Ils font autre chose que
de regarder la télé ?
Présent tout autour des villes, le territoire des campagnes.
Il semble parfois invisible, il est peu représenté, pourtant il est aussi riche qu’il est vaste, aussi pluriel qu’il est méconnu.
Nous découvrons ces univers ruraux par petites touches. Cette peinture permettra d’envisager la construction d’un lieu-carrefour, qui soit à la fois une ferme, un théâtre et, parfois, une fête.
Le terme de campagne devient un qualificatif à valeur ajoutée. Elle porte une âme, un parfum de temps, une histoire.
Le « pain de campagne » c’est comme du pain, mais réalisé avec un savoir-faire traditionnel, qui est censé posséder le goût et les caractéristiques authentiques du pain d’autrefois.
La « maison de campagne » c’est comme une maison, mais c’est une deuxième maison, qui est dédiée au repos, aux loisirs, aux vacances, aux traditions familiales.
Le « médecin de campagne » c’est comme un médecin, mais un médecin 7 jours sur 7, qui ausculte, soigne, et rassure toute la famille à domicile, sans compter ses heures et que l’on pourrait presque payer avec des œufs du jardin – et à qui on offre une crêpe, parce que le pauvre, il n’a pas le temps de manger. "
L'expérience Pas Sages en quelques images !
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